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"Don't Look Up" a inspiré le nom des prochaines marches pour le climat

Le film sorti sur Netflix à Noël a inspiré les défenseurs de l'environnement pour la journée de mobilisation du 12 mars prochain.


Le HuffPost
CAPTURE NETFLIX DON'T LOOK UP

Leonardo DiCaprio dans le film "Don't Look Up".

CLIMAT - Le samedi 12 mars prochain sera une journée importante pour les défenseurs de l’environnement.

Alors que le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu, à ce moment-là, un mois plus tard, l’ONG Les Amis de la Terre appelle les citoyens à marcher ce jour-là dans plusieurs villes de France (Paris, Nice, Grenoble, Tours...) pour le climat et la justice sociale.

“Nous pouvons agir. Nous devons leur rappeler l’ordre des priorités et faire de 2022 l’année où la France a enfin pris le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous. Nous n’attendrons pas 5 ans de plus”, annonce le site Marcheclimat.fr, qui recense l’ensemble des marches du 12 mars.

Et pour promouvoir l’événement, les organisateurs se sont appuyés sur le film environnemental du moment, Don’t Look Up, sorti sur Netflix fin décembre, en reprenant l’expression “Look Up” (“Levez les yeux”).

Sortie le 24 décembre directement sur Netflix, Don’t Look Up, déni cosmique est une comédie satirique en forme de parabole sur la fin de l’humanité.

Dans cette histoire où une comète menace de détruire toute forme de vie sur la Terre, Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence y incarnent deux obscurs astronomes qui tentent vainement d’alerter une opinion publique américaine divisée, dans un pays dirigé par une présidente incompétente jouée par Meryl Streep.

L’analogie avec la crise climatique est délibérée, et le tournage du film, pendant la pandémie, semble l’avoir rendu encore plus pertinent.

CULTURE


"Don't look up": ce chercheur français a doublé DiCaprio et ce fut "inattendu"

Michaël Marsset, 32 ans et originaire du Finistère, a cru à une "blague" en ouvrant ses mails et en découvrant une annonce pour doubler Leonardo DiCaprio.


Par Claire Tervé

INSOLITE - “Recherche spécialiste des astéroïdes doubler Léonardo DiCaprio”. C’est plus ou moins l’annonce qu’a reçu, à sa grande surprise, Michaël Marsset, 32 ans et originaire du Finistère à l’automne 2020. Difficile de dire non pour ce chercheur, correspondant en tout point aux critères demandés et fan de l’acteur américain. C’est ainsi qu’il a pu participer au triomphant film Netflix Don’t Look Up.

Auprès du Parisien, Michaël Marsset explique qu’il a été choisi pour prêter “main forte” à la réalisation de la comédie satirique, aujourd’hui le deuxième plus grand succès de la plate-forme Netflix.







Dans Don’t look up: déni cosmique, superproduction à 75 millions de dollars du géant du streaming américain, Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio incarnent deux astronomes qui découvrent une immense comète large d’une dizaine de kilomètres dont la trajectoire se dirige vers la Terre. Leurs calculs sont sans appel: la comète s’écrasera sur notre planète dans six mois, causant sa destruction. Sauf que ni la présidente des États-Unis Janie Orlean (Meryl Streep) ni les médias ne les prennent au sérieux. Une métaphore assumée de la crise du réchauffement climatique.



Michaël Marsset a cru à “une blague”


Ces fameux calculs, qui mènent à l’annonce de la terrible conclusion, c’est Michaël Marsset qui les a écrits. Du moins recopiés, car les équations sont issues d’un véritable article scientifique publié en 1985.

Chercheur français en astrophysique à Boston, aux États-Unis, le Breton a cru “d’abord à une blague” en ouvrant sa boîte e-mail. Dans un message transféré par son encadrant de postdoctorat, une équipe de cinéma recherchait, au sein du Massachusetts Institute of Technology, une “doublure” pour Leonardo DiCaprio. En particulier pour la scène où il développe les équations et se rend compte que la fin est proche.

″Écrire des équations sur un tableau, ça demande un peu d’entraînement. Ils voulaient quelqu’un qui travaille dans le domaine des astéroïdes et du système solaire pour l’authenticité de la scène”, explique Michaël Marsset au Parisien. “J’ai tout de suite répondu que j’étais intéressé. J’aime bien le cinéma, je suis fan de DiCaprio et assez admiratif du travail qu’il fait d’un point de vue du militantisme écologique”, poursuit-il.



Comme “voir un peintre qui fait une toile”


Pour être sélectionné, le chercheur a dû passer des tests, à distance, Covid oblige:

La directrice de casting “m’a demandé plusieurs fois de lui envoyer des photos de mes mains. Ils m’ont aussi demandé de me filmer en train d’écrire des équations sur tableau blanc. J’en avais un chez moi, ça tombait bien. J’ai fait un montage un peu rigolo, où j’écrivais les équations et à la fin, j’ai pris un morceau de vidéo où un astéroïde percute la Terre. Je crois que c’était assez inattendu”.


Lors de ses quatre jours de tournage, Michaël ne “faisait pas grand chose la plupart du temps”, selon ses propres mots. “J’étais assis et j’attendais qu’on m’appelle. Ce qui m’a vraiment frappé, c’est la lenteur du processus: voir le directeur donner des instructions aux acteurs. C’est comme voir un peintre qui fait une toile, c’est très lent, par petites touches. Ils refont les mêmes scènes, encore et encore, sous différents angles de vue”. Son avis a toutefois été sollicité à plusieurs reprises pour apporter une certaine crédibilité scientifique dans certaines scènes, explique-t-il au quotidien.

Quant à son idole, Leonardo DiCaprio, Michaël Marsset en garde un bon souvenir: “Il est très sympa. Lors de mon dernier jour, avant mon départ, ils m’ont fait venir sur le plateau pour que tout le monde me dise au revoir. Lui est venu personnellement, il m’a remercié et on s’est fait une petite tape du coude”.


À voir également sur Le HuffPost: Découvrez la bande-annonce de “Don’t Look Up”, la superproduction avec Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio



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